Initiative Visa Everywhere : VISA promeut la cause des femmes
Les deux finalistes français de l'initiative Visa Everywhere 2019 : dans la catégorie Fintech (à gauche) : Annicelle Kungne et sa plateforme de paiement universel WECASHUP et dans la catégorie impact social, Isabelle Mashola et sa start-up ISAHIT pour l'externalisation de micro-tâches numériques en Afrique. - DR
"Si Lehman Brothers s'était appelé Lehman Sisters, le monde serait un peu différent", se souvient Christine Lagarde, qui s'apprête à succéder à Mario Draghi à la tête de la Banque centrale européenne. Le Fonds monétaire qu'elle vient de quitter est formel : la contribution d'une femme à la direction générale d'une entreprise se traduit par une amélioration de 8 à 13 points du retour sur investissement. Si les banques et les régulateurs faisaient plus de place au deuxième sexe dans leurs instances dirigeantes, le monde deviendrait plus stable.
Visa a également décidé d'apporter sa contribution à la promotion des femmes dans la finance en général en encourageant les femmes entrepreneurs. C'est tout l'enjeu de son programme Visa Everywhere Initiative. Pour la première fois en 2019, le concours s'est déroulé à l'échelle mondiale augmentez avec la désignation à Paris des deux lauréates (pour douze finalistes) le 7 juin, jour du lancement de la Coupe du monde.
La première des lauréates 2019, Naureen Hyat, une Pakistanaise, a remporté le prix dans la catégorie" fintech Avec une solution de microcrédit numérique tandis que la seconde, la Camerounaise Monique Ntumngia a été récompensée pour son projet "impact social" de transformation de déchets animaux en biogaz grâce à l'énergie solaire. Le prix de 1 000 000 $ que chacun a reçu est complété par un volet de mentorat et d'accompagnement auprès des équipes de Visa et de ses principaux clients. Un système de soutien global offert à tous les finalistes.
Lancée en 2015 outre-Atlantique, l'initiative Visa Everywhere s'est rapidement étendue à d'autres régions du monde (Amérique latine, Europe, Asie, Moyen-Orient et Afrique). En quatre ans, plus de 4 000 start-up ayant levé plus de 2,5 milliards de dollars ont concouru, tant dans le domaine de la fintech que dans celui de l'entreprise sociale. " Le programme est conçu pour être durable", promet Adrian Farina.
Source : Les Echos
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