ISAHIT, L'EXTERNALISATION NUMÉRIQUE RESPONSABLE

Lancée en 2016 par Isabelle Mashola et Philippe Coup-Jambet, Isahit n'est pas une place de marché numérique comme les autres. D'abord parce que ses prestataires sont uniquement des femmesvivantdans 18 pays d'Afrique francophone et anglophone et, bientôt, aux Philippines et au Brésil. Ensuite parce que la plateforme leur garantit un revenu décent : environ 20 euros par jour, contre 6 à 9 maximum dans la plupart des "fermes à clics" situées dans les pays en développement. Comment ? Comment ? Grâce à un modèle économique équitable et transparent. Sur 100 euros facturés, Isahit prélève une commission de 35 %, reverse 60 % au prestataire de services et 5 % à Isahit Help, un programme de formation numérique pour les employées.

Pour les entreprises, les tarifs sont clairs : pour 5,25 euros à 9,75 euros de l'heure, elles externalisent leurs tâches numériquesLa technologiecombinée aux personnes peut devenir un véritable levier pour l'innovation sociale", affirme le créateur. "La technologie associée à l'humain peut devenir un véritable levier d'innovation sociale", affirme le créateur. Ingénieure de formation et travaillant dans le conseil numérique auprès de grands groupes, Isabelle Mashola s'est toujours intéressée aux questions d'entraide entre femmes. C'est lors d'un voyage au Cameroun à la rencontre de femmes entrepreneures qu'elle a réalisé que la générosité ne suffisait pas : " Il faut donner du sens à travers son travail ", explique-t-elle.

Les 2000 frappeurs qu'elle emploie aujourd'hui créent et enrichissent des bases de données, animent des chatbots, analysent des tweets ou valident des factures. Pour le compte de clients responsables, tels que BNP Paribas, Société Générale, Sodexo ou Adecco.

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