94% des HITeuses qui ont dû interrompre leurs études supérieures pour des raisons financières peuvent à nouveau se projeter dans une formation diplômante.

Le travail de HITeuse produit un effet professionnel : ils incorporent les codes de l'entreprise alors qu'ils n'avaient qu'un usage personnel.

Lancée en 2016, dans le cadre d'une démarche d'externalisation équitable ou " impact sourcing ", Isahit a pour mission de redonner de la dignité par le travail à ceux qui cherchent un complément de revenu. Pour cela, la plateforme met en relation des " travailleurs " africains et des entreprises françaises cherchant à externaliser certaines de leurs activités numériques nécessitant une intervention humaine, mais pas de qualification. Depuis son lancement, Isahit a mis en place un référentiel d'évaluation avec l'aide du cabinet KIMSO pour pouvoir suivre et mesurer son impact social. Les résultats à 6 mois après le lancement montrent que :

Profil type du " HITer " : une femme de 27 ans, diplômée, ayant une bonne connaissance des outils numériques.

Isahit emploie plus de 145 HITeurs, principalement des femmes, et c'est cette population qui est représentée dans l'échantillon retenu par KiMSO pour son étude d'impact. La majorité d'entre eux ont entre 26 et 30 ans (52%) et près de 9 sur 10 ont un ou plusieurs enfants (2 en moyenne). Etudiants (32%), déjà actifs (32%) ou chômeurs (36%), la plupart d'entre eux vivent dans une famille nombreuse, comprenant au moins 6 membres (56%).
100% des HITeuses interrogées sont inscrites sur les réseaux sociaux et ont une activité sur Internet, telle que "Lire les journaux" (88%) ou "suivre des cours" (32%). Elles sont également 80% à disposer d'un compte bancaire ou d'un moyen de paiement en ligne.

62% des Hiteuses rencontrent des difficultés pour financer leurs études et les revenus générés par la plateforme leur donnent les moyens de poursuivre leur cursus universitaire.

Les HITeuses dépendent encore du soutien de leur famille (87%). Néanmoins, 62% reconnaissent avoir des difficultés à financer leurs études. Cependant, si 40% d'entre elles déclarent une activité rémunérée complémentaire à isahit, la plateforme représente souvent leur principale source de revenus et 60% des HITeuses en dépendent même exclusivement. Il s'agit d'une rémunération stable, avec un taux horaire bien supérieur à celui qu'ils peuvent espérer trouver ailleurs.

Pour ceux qui sont encore étudiants, les revenus générés par cette activité leur donnent les moyens de se maintenir dans le système universitaire. Par ailleurs, 94% des HITeuses qui ont dû interrompre leurs études supérieures pour des raisons financières (frais de scolarité trop élevés ou obligation de travailler pour subvenir aux besoins du foyer) peuvent à nouveau se projeter dans un Diplôme de formation.

88% disent que, grâce à leur travail sur isahit, ils peuvent faire face aux dépenses et soutenir financièrement leur entourage en cas de besoin.

Isahit : Vecteur d'autonomisation de la femme africaine par le numérique.

Jeunes et dynamiques, les HITeuses révèlent une forte capacité à être en action et à agir pour améliorer leur quotidien. En travaillant pour Isahit, elles gagnent en confiance et en autonomie. Au quotidien, cela se traduit par la possibilité pour elles de résoudre des problèmes tels que : faire face aux dépenses ou soutenir financièrement leur entourage si nécessaire (88%). Ils développent également une plus grande ouverture d'esprit et une vision à moins court terme. Ainsi, 100% affirment avoir confiance en eux et être capables de se projeter dans l'avenir.

Majoritairement heureux dans leur vie (76%), ils souhaitent tous poursuivre leur travail d'HITeuse, même après la réussite de leur projet personnel, comme créer leur propre entreprise ou se lancer dans une carrière en rapport avec leur diplôme.

"Nous recevons régulièrement des messages de remerciement de la part de nos HITeuses. Bien que la plupart d'entre elles soient familiarisées avec les outils numériques, très peu d'HITeuses les avaient déjà utilisés professionnellement. Les premières choses qu'elles ont apprises lorsqu'elles ont rejoint isahit ont été la création d'un compte e-mail, l'utilisation de logiciels de communication tels que Skype® et la réalisation de recherches pertinentes sur l'internet. Ainsi, en devenant HITeuses, elles ont pu améliorer leurs compétences numériques professionnelles tout en intégrant les codes de l'entreprise. "Explique Isabelle Mashola, présidente d'isahit.

Les témoignages des HITeuses rencontrées dans cette première étude d'impact montrent que l'apport financier de la plateforme améliore effectivement leur quotidien, leur ouvre de nouvelles perspectives et renforce leur capacité à faire des choix et à Agir sur leur vie.

"Je me sens utile à la maison, je peux participer aux dépenses de la maison.
Avant c'était que mon mari. "
"J'ai payé mes dettes, l'électricité à la maison, on avait un problème à la maison.
J'ai réglé ça. "
"Isahit, c'est une stabilité, c'est quelque chose de régulier avec lequel on peut planifier."
"Isahit, c'est bien payé, je peux rester, je peux me nourrir, je le jure. Dans le pays, c'est une classe qui a ça, les fonctionnaires, qui ont ça augmentez. Par rapport au coût du pays, on vit bien. "